Interview de Georges Dubois

Le 16.04.24

Notre très apprécié membre, Georges Dubois, 103 ans, est passé au téléjournal

En marge de l'événement « Watches and Wonders 2024 », notre alerte et incroyable vétéran de 103 ans, Georges Dubois, est passé au téléjournal de la Radiotélévision Suisse. 

On le voit s’entretenir avec Jean-Frédéric Dufour (Rolex) et Thierry Stern (Patek & Philippe) de son expérience passée au service de ces deux fleurons de l’industrie horlogère suisse. Ecouter les anecdotes de Georges Dubois et apprécier sa vivacité sont un véritable délice.

C’est un reportage à regarder absolument en cliquant sur le lien ci-desous YouTube ci-dessous ou directement sur https://www.rts.ch.

Né en 1921, Gorges Dubois habite toujours la maison que son papa avait acheté en 1923 à Lancy et qu'il habite donc depuis plus de 100 ans. C'est aussi à Lancy qu'il s'est marié et qu'ont grandi ses enfants. Il se souvient volontiers de l'époque où le tram allait encore jusqu'à Chancy et qu'il traversait la route de ce qui n'était qu'un village pour se rendre à l'école enfantine.

Au début de sa carrière, il a racheté l'outillage d'un horloger retraité qui a fait l'objet d'une exposition dans le vieux Lancy. De nombreux journaux lui ont consacré un article et c'est une personne tellement attachante et passionnante qu'on ne se lasse pas de l'écouter. Quand on évoque son âge, il dit en plaisantant "chaque année, il y en a une de plus et ça commence à faire beaucoup". De fait, il se porte très bien et il a une très bonne mémoire. Son ouverture d'esprit, sa curiosité et sa bonne humeur ont certainement contribué à sa longévité.Quel autre centenaire serait capable de se débrouiller comme lui avec un smartphone et de jouer au solitaire sur une tablette pour passer le temps ? J'ai eu beaucoup de plaisir à lui rendre visite pour faire la photo portrait de cet article et j'ai senti que c'était réciproque car il ne lui reste plus que ses deux filles pour l'entourer. Le rencontrer est une vraie leçon de vie et je lui souhaite que la sienne soit encore bien plus longue et toujours aussi belle,

Texte de Christophe Lyner